vendredi 21 décembre 2012

Le Petit Chaperon Rouge - Jean Claverie

Le Petit Chaperon Rouge
de Jean Claverie
Mijade, 2009. 

Texte de la première page de l'histoire:
Il était une fois une grande ville qui, en grandissant toujours plus, avait fait disparaître une forêt. Là où avaient prospéré des arbres immenses, s'étendait à perte de vue un cimetière de vieilles voitures sans roues ni glaces, de carcasses d'autocars et de camions à jamais immobiles attendant sous le soleil et la pluie l'écrasement final sous le pilon de M.Wolf, le casseur. 
À vrai dire, de la forêt autrefois il restait tout de même un boqueteau d'arbres à l'ombre duquel Mamma Gina, arrière-arrière-petite-fille de bûcheron avait l'habitude de garer son petit camion. 


La structure de l'histoire reste la même, une petite fille portant un anorak rouge doit se rendre chez sa grand-mère pour lui apporter une pizza et un pot de coulis. Sur son chemin, M.Wolf, qui lui conseille de passer au milieu de sa casse, pour raccourcir son trajet. La grand-mère se fait avaler d'une bouchée, en plein milieu d'un film. La fin vous la connaissez mais je ne donnerai pas les détails de la version de Jean Claverie

Petite aparté...
Je suis une grande fan de ce dessinateur, depuis que j'ai lu Le mot interdit. Je ne sais pas pourquoi je suis restée une adepte de ses dessins, car je me souviens, que cette histoire m'avait fait très peur. Je m'en souviendrai toujours, comme un bon mais aussi mauvais souvenir. J'ai eu longtemps peur du téléphone, après la lecture de ce livre.


.... Fin de l'aparté

Lorsque j'ai vu cette adaptation du conte très connu de Grimm, Le Petit Chaperon Rouge, je n'ai pas hésité une seule seconde, elle est venue rejoindre ma bibliothèque. 
La version de Jean Claverie m'a énormément fait rire. Il donne un coup de modernité à ce conte. Les illustrations en noir et rouge (avec quelques touches de bleu), sont belles, vivantes, dynamiques. 
Bref j'adore ! 

Mon coup de coeur: Le loup lorsqu'il porte les lunettes-papillon de la grand mère, des bigoudis sur la tête et qu'il regarde la télé. 
"... le loup se dissimulait du mieux qu'il pouvait au fond du lit, ne conservant pour tout éclairage que la télévision qui, par chance, diffusait ce soir-là un film noir."

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