de Jeanne Benameur
éd. Thierry Magnier, 2013.
Quatrième de couverture :
À l'université dans les années 70 une jeune fille découvre la puissance formidable de l'amour. D'un côté la joie qui emporte Judith vers Alain, le "meneur" convaincu de la lutte politique. De l'autre l'appartenance à une famille qui l'entrave, soumise à la tyrannie du père. Ce roman est celui d'une tension. Judith apprend à mettre en perspective sa "petite histoire" avec la grande, celle initiée avec Mai 68. L'entrée dans le monde de la littérature, de la pensée et de l'action politique lui ouvre un chemin de liberté. Jusqu'où?
À l'ombre du grand arbre, on m'avait conseillé ce livre. Je l'ai acheté au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse, avec Carole dont les yeux pétillaient, lorsque nous avons fait dédicacer nos exemplaires. Elles en parlaient avec tant d'enthousiasme. Elles étaient tellement conquises.
Et pourtant moi je n'ai pas ressenti cet élan. Je n'ai pas vibré à la lecture de l'histoire de Judith. L'écriture de Jeanne Benameur ne m'a pas autant touché que mes camarades du collectif de blogueurs À l'ombre du grand arbre. J'ai du passer à côté de quelque chose, ou ma corde sensible n'était pas en accord avec ce livre. Comme dirait Carole, je n'avais pas RDV avec ce roman !
Pour vous faire découvrir ce roman Pas assez pour faire une femme, je partage leur enthousiasme ici, en vous invitant à découvrir leurs avis.
Chez Méli-Mélo de livres ...
C'est un roman terminé depuis quelques jours déjà.
Un roman qui m'a submergée.
Un roman sur lequel j'ai du mal à mettre des mots.
Une résonance personnelle à fleur de peau.
Paul Eluard disait « il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». J’avais possiblement rendez-vous avec ce roman. Bien assez pour être un énorme *** coup de coeur ***, bien assez pour le lire d’un coup, bien assez pour prendre quelques jours de recul avant de le chroniquer.
Ce roman de Jeanne Benameur est plus un concentré d'émotions et de sentiments qu'une véritable histoire. En moins de 100 pages, on assiste à l'évolution de Judith qui passe d'une jeune fille effacée à une femme battante et affirmée. J'ai trouvé passionnant de découvrir la mentalité de cette époque sortant tout juste de 1968. On constate que cette année n'était qu'un point de départ à l'accès à la liberté d'action des jeunes.
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