vendredi 15 mai 2015

Sans la télé - Guillaume Guéraud

Quand des films rythment votre vie ... 
Guillaume Guéraud a grandi avec le cinéma ...
Sans la télé 
de Guillaume Guéraud
Le Rouergue, 2010. 

Quatrième de couverture: 
Tous ses camarades ont la télévision. Pas lui. À cause de sa mère et de son oncle qui jurent que "la télé est un poison qui rend con". Il est le seul de son école et de son quartier à ne pas connaître Goldorak et Dallas. Alors il va au cinéma. Il y voit un rat blanc aux yeux rouges. Il y voit une femme à poil cracher du sang. Il y voit des samouraïs et des cow-boys et des extraterrestres. De M le maudit à Scarface, de Federico Fellini à Francis Ford Coppola, de Berlin à Chinatown, Guillaume Guiraud raconte dans cette autobiographie les images qui l'ont fait basculer de l'enfance à l'adolescence. Et qui ont nourri tous ses romans. 
Des étapes, des images, des moments, des films, des séquences ... 
Guillaume Guéraud égraine son enfance et son adolescence au rythme des séances de cinéma. Il y a des moments forts dans une vie qui persistent. Pour l'auteur chacun d'entre eux est en lien avec un film, ou un genre cinématographique par lequel il était passionné sur le moment. 
Je ne connais pas Dallas, ni Goldorak, j'aurai pu raconter la même anecdote sur La petite maison dans la prairie dont tout le monde parlait dans la cour de récréation. Presque sans la télé, pour moi, c'est vrai. Le cinéma, oui. Mais nettement moins que Guillaume Guéraud et sans cette mémoire, qui permet au cinéphile de faire des liens entre les films, en fonction des noms de réalisateurs ou de producteurs. 

J'ai aimé plonger dans cette autobiographie, et la bouquiner par morceau. Peu à peu je me suis installée dans le fauteuil moelleux face à l'écran. Le film était lancé. J'ai aimé repérer des films que j'avais moi-même vu. 

Tout ça me donne envie d'aller voir un bon film au cinéma ce WE, plutôt qu'une DVD sur l'écran de mon ordinateur ! Vous me conseillez quoi ? 

Quand je lis ça, je repense à ...
... l'autre livre de Guillaume Guéraud que je connais et je comprends mieux. Se brosser les dents devient un prétexte à découvrir une plomberie labyrinthique et très cinématographique. Les références à des films sont très nombreuses. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire